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du 28 février au 10 mars 2012

Photographies de Franck Vogel

Franck Vogel travaille comme photo-reporter indépendant (GEO, Le Monde 2, Courrier International, Ulysse, Smithsonian magazine, Ushuaïa magazine, NRC Weekblad...) et affectionne particulièrement les sujets sociaux et environnementaux. Depuis 2007, il s’intéresse aux relations privilégiées entre la Nature et l’Homme afin de montrer au monde qu’il est possible de vivre en harmonie. En Inde, son reportage sur les Bishnoïs en est le meilleur exemple. Ce travail a été publié à travers le monde et en exclusivité dans GEO magazine pour le numéro spécial 30 ans en mars 2009.

Prix et distinctions: Lauréat du Prix Parole Photographique 2010 présidé par Christian Caujolle et du Prix International des Médias PLANETE MANCHE 2009, Finaliste Bourse du Talent 2010 et Prix Photo du SCOOP d’Angers 2009, Mention Honorable au PX3 2009 (Paris de la Photo de Paris)

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Les Bishnois, écologistes depuis le XVe siècle

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Site de Franck Vogel : www.franckvogel.com

Les Bishnoïs ont fait de la protection de l’environnement et de la vie sauvage leur leitmotiv.

Considérant animaux et arbres comme des membres de leur famille – tout particulièrement les antilopes noires, qu’ils considèrent comme leur fils, les Bishnoïs du Rajasthan en Inde leur apportent soin et affection depuis plusieurs siècles. Dans un monde où les problèmes environnementaux sont toujours plus d’actualité, les Bishnoïs et leurs traditions ancestrales ont certainement quelque chose à nous apprendre.

Souvent connu comme les « premiers écologistes », ils suivent les 29 préceptes édictés en 1485 par leur guru Jambheswhar, fondateur de la foi Bishnoï – Bish venant de 20 et Noi de 9 en Hindi. Plusieurs de ces règles sont directement liées à la protection de l’environnement. En effet, chaque famille plante régulièrement des arbres, n’utilise que le bois mort pour ses besoins, construit un réservoir pour conserver l’eau de pluie et dédie une part de sa récolte à ses enfants (antilopes, gazelles, paons, pigeons,…) afin de maintenir l’équilibre dans le désert. Leur engagement est tel que ces végétaliens stricts  soignent les animaux malades ou blessés et se refusent d’apprivoiser les chiens de peur qu’ils s’y attaquent. Les femmes Bishnoïs sont connues pour allaiter les faons orphelins, tandis que beaucoup d’hommes sont morts pour avoir tenté de sauver les gazelles des braconniers. Grâce à eux, nous pouvons aujourd’hui encore voir de beaux arbres et des antilopes noires – en voie d’extinction – paîtrent tranquillement autour de leur habitat du désert du Thar, considéré comme le plus peuplé et aride au monde.

 

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