SEANCE  DU SAMEDI 11 mars 2006 -Après midi

“Nous nous sommes installés au Koweït en août 1988, occasion unique pour les curieux que nous sommes de témoigner sur ce pays habituellement fermé aux voyageurs.

Pendant 2 ans nous avons vécu avec nos 2 enfants une vie familiale plutôt tranquille, ne doutant pas un instant que notre voisin du nord préparait une méga virée sauvage au Koweït. Ce fut le point de départ d’une crise internationale majeure, médiatisée à outrance par une guerre cathodique choquante."

Dans cet exceptionnel document en deux parties, (“Koweït, capitale Koweït City” et “Un Gulf pas clair”), Corentin Le Gall nous livre un panorama de l’histoire et de la vie sociale de cet étonnant pays, miraculeusement posé sur une grosse flaque de pétrole et témoigne de la crise du golfe de 1990-1991, vécue dans l’émirat voisin du Qatar et du  retour à Jabriya, banlieue sud de Koweït City, dès le lendemain de la guerre. Mais pour quelle découverte ?

"Dans mon enfance, mon oncle capucin est parti en mission à Madagascar. Je me demandais ce qu'il pouvait faire en terre étrangère. Un jour, il m'a rapporté de la grand-ville un magnifique coquillage.

Emerveillée, j'entendais le murmure de ces lointains rivages. En revenant sur les traces de ce passé je m'interroge. Comment cette terre a-t-elle vécu l'arrivée des missionnaires ? Acceptera-t-elle d'autres pas, d'autres souffles que ceux de ses enfants ?"

Nadine Picard promène sa caméra à travers les paysages éblouissants de Madagascar, et retrace, à travers de nombreux témoignages, l'histoire d'une rencontre entre les missionnaires alsaciens venus évangéliser cette terre,  et le culte des esprits des ancêtres.

Durant six mois, les cinq équipiers de l'expédition Boréal Confluence ont traversé le nord ouest américain à bord d'un canot amérindien en écorce de bouleau, sur les pas du botaniste écossais David Douglas. Un voyage de 4500 km du Pacifique à la Baie d'Hudson.

Il y a deux siècles, des pionniers franco-indiens que l'on nommait "voyageurs" sillonnaient le continent nord-américain sur les voies fluviales, rivières et lacs connus depuis des générations par les nations indiennes. Cinq jeunes français se sont fixé comme objectif de partir dans leur sillage à bord d'un " canoë du nord " de 8 mètres en écorce de bouleau, construit selon un savoir-faire ancestral. Comprenant deux botanistes et un peintre d'expédition, l'équipe avait pour seconde ambition de mener une étude botanique en référence aux relevés effectués par le botaniste David Douglas en 1827 sur le même parcours. 

Une première historique, car depuis le 19eme siècle, l'expédition "Boréal-Confluence" représente le seul exemple connu d'une transcontinentale à bord d'un canot traditionnel en écorce de bouleau.